Photos et article de presse
LABA asbl - 4è conférence du Cycle
LABA asbl - 4è conférence du Cycle
"Islam, en parler encore et comment aujourd'hui ?"
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qui abordera
Quand l'Algérie était seule face au terrorisme.
L'Algérie a eu aussi son lot de traumatisme d'intégrisme islamique et a vécu une longue période de terreur, qu'on a appelé "la décennie noire", nous l'évoquerons durant le débat.
Une décennie qui a débuté dans les années 1990 jusqu'en 2000 et même encore plus.
Ce que la Belgique et la France ont soudainement vécu ces dernières années, l'Algérie le vivait seule et désemparée malgré quelques solidarités certes.
"Vive l'Etat Islamique, l'Islam est la solution, la Charia est notre constitution", ce que scandait les fondamentalistes" en faisant régner la barbarie, les massacres et personnes n'était épargné, femmes et d'enfants ont été violés, égorgés, tous les jours les Algériens pleuraient leur morts.
Deux camps, je dirais même trois se sont acharnement confrontés, intégristes et forces de l'ordre et société civile qui n'était ni avec l'un, ni avec l'autre.
Il y avait ceux qui croyaient comme fer à la démagogie islamiste et aux prédicateurs religieux par un retour en arrière et à l'enfermement des êtres et des esprits, et ceux qui croyaient en la beauté, la liberté de conscience, les arts et la culture, l'éducation et l'enseignement pour tous et surtout pour les filles, au travail des femmes et à l'ouverture aux autres et à l'autre.
C'est ainsi que tous ceux qui dérangeaient ont été assassinés, journaliste, écrivain, poète homme de théâtre, chanteur, enseignant, jeunes appelés, policiers, ...
L'Algérie a vécu une trajectoire singulière et s'en est sorti avec pas mal de séquelles et de traumatismes, aujourd'hui encore, il reste des traces d'une société déchirée entre tradition et modernité, une schizophrénie ambiante mais elle aura si l'on peut dire "réussi" à se libérer du joug islamistes sans anéantir le pays à l'instar de ce que l'on voit chez nos voisins aujourd'hui décimés par les frappes de Daech et l'intervention de la communauté internationale qui ont fait de ces pays de véritables ruines.
Nous allons pour aborder cette thématique, nous replonger dans un ouvrage (d'octobre 2003) de Malka MADI "Les silences de Médéa", qui retrace le massacre de villageois dans la région de Médéa (60 km au sud-ouest d'Alger) par les islamistes durant la décennie noire et quelques années plus tard, c'était le cas des écoliers.
Le terrorisme qui sévissait en Algérie était considéré comme une affaire algéro-algérienne et nous étions loin d'imaginer qu'il allait taper chez nous et que nous allions en être victime.
Aujourd'hui, cette période de terreur à toute sa place dans le débat et dans le rappel à la mémoire, cette mémoire que les Algériens ont envie d'oublier tout en tirant les leçons de ce passé.
Avec des témoins menacés et qui ont vécus la décennie noire :
- Salima DJAROUDIB, Enseignante
- Hakima TAIBOUNI, Militante (Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale).
- Aziouz MOKHTARI, Journaliste - Président de l'Association des Journalistes Algériens (AJA).
- Ghezala CHERIFI, Licenciée en Sciences politiques et Présidente de LABA asbl
Nous remercions Monsieur l'Ambassadeur de Palestine et Hassan Balawi de nous recevoir pour cette 4è conférence du Cycle, gage de cette indéfectible amitié.
Nous remercions également Karim Amezian et sa collègue Nadia de l'asbl Repère Espace & Vocations pour leur captation filmée.
En espérant vous y voir.
MERCI de bien vouloir faire passer l'INFO dans votre entourage !!!
Je remercie les personnes présentes et les intervenant.es pour cette rencontre touchante et particulière en émotion. Des vécus et des trajectoires personnelles ont été présenté. Des témoignages émouvants et troublants qui ne nous ont pas laissé indifférents. Merci pour ce courage de la parole...
Article de presse : à la Une du Quotidien d'Oran, je remercie M'hammedi Bouzina Med pour cette couverture médiatique.
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Retour sur un fragment de mémoire douloureuse de l'Algérie des années 1990 pour exorciser le mal et redoubler de vigilance, face à la menace de l'hydre terroriste.
Saisissant l'occasion du débat autour de la question de l'Islam en Europe, l'Association les Amitiés belgo-algériennes (LABA) a consacré, à Bruxelles, un cycle de conférences mettant en débat plusieurs thématiques dont la question féminine (Femmes et Islam), l'Islam et la modernité ou encore, comme ce fût le cas jeudi dernier, l'expérience algérienne face au terrorisme des années 1990-2000.
« Quant l'Algérie était seule face au terrorisme » a été le titre générique de cette rencontre, durant laquelle, des témoignages de journalistes, d'une enseignante, d'une ingénieure chercheuse et d'une écrivaine ayant vécu la terrible tragédie qui a frappé l'Algérie, ont servi au débat. Au-delà de l'hommage à la mémoire et la résistance, dans la solitude, des Algériens à l'hydre du terrorisme, il a été question du présent et du futur de l'Algérie, en ces moments de vives interrogations du rapport de l'Islam - politique et société. En évoquant le vécu actuel du pays et de la conjoncture internationale, notamment celle vécue par une bonne partie des pays à majorité musulmane, les présents se sont interrogés sur le risque ou pas d'un retour de la « bête immonde du terrorisme » dans le pays. De l'avis général, l'Algérie est immunisée contre le fléau du terrorisme islamiste, tant elle a vécu seule l'horrible décennie du dernier siècle et payé un lourd tribu, dans toutes les strates de la société: paysans, travailleurs, enfants, cadres chercheurs, universitaires, écrivains, artistes, journalistes...près de 200.000 martyrs et des centaines de milliers de handicapés, d'exilés et de traumatisés à vie. Cependant, le débat a été unanime sur le fait de ne « jamais baisser la garde » face aux multiples tentatives des mouvements radicaux islamistes qui, eux, sont toujours en éveil et à l'affût de la moindre faiblesse des sociétés musulmanes, en particulier.
L'actualité nous le rappelle régulièrement, via les attentats terroristes, violences sociétales et guerres dans des pays détruits par le fameux « printemps arabe ». Presque 20 ans après s'en être sortis, seuls, de « leur tragédie », les Algériens font, aujourd'hui, preuve de résilience, de compassion et de solidarité avec les peuples frappés par le terrorisme, quelles que soientt sa nature et sa revendication. S'il n'y a aucune rancune contre cette communauté internationale qui non seulement avait abandonné l'Algérie à son triste sort, mais l'avait isolée dans un black-out total, il en reste, aujourd'hui, encore une « colère » et de multiples interrogations au sujet de la persistance de foyers et groupes armés terroristes qui frappent encore, au nom d'un islam obscur, en particulier des peuples et sociétés pauvres et fragiles. Et que dire, par exemple, du terrorisme d'Etat pratiqué par le gouvernement d'extrême droite israélien, à l'encontre de manifestant pacifiques palestiniens, sans que cette « communauté internationale » ne réagisse fermement ? Sans doute est-ce pour donner tout son sens au combat contre le terrorisme que cette rencontre-débat eut lieu au siège de la Délégation palestinienne, à Bruxelles, et à laquelle a assisté son Excellence l'ambassadeur palestinien ainsi que le premier secrétaire de l'ambassade d'Algérie à Bruxelles.
Rappelons que la présidente de l'Association «LABA», Mme Ghezala Chérifi, à l'origine de ce cycle sur l'Islam et société a tenu à remercier les autorités belges, notamment la Communauté Wallonie-Bruxelles et la région de Bruxelles capitale pour leur soutien et encouragements. Signalons, par ailleurs, que ce cycle de conférences se poursuit avec l'ultime rencontre du 8 mai consacrée à un hommage aux tirailleurs africains et maghrébins, durant les deux guerres mondiales avant de clôturer le 12 mai par une soirée musicale célébrant la mémoire de la défunte Warda El Djazaïria.
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Photos de la rencontre :
Aziaouz Mokhtari, Journaliste |
Malika Madi, Romancière et essayiste |
Le Consul général de Palestine, son collaborateur et Monsieur Mohamed SofianeBerrah, Ministre Conseiller à l'Ambassade d'Algérie |
Touchant témoignage de Salima Djaroudib |
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