dimanche 17 avril 2016

NON Monsieur le Ministre JAMBON, les Musulmans n'ont pas dansé après les Attentats du 22 mars dernier !

NON Monsieur JAMBON, les Musulmans n'ont pas dansé après les attentats, et pour cause, nous pleurions un ami, une connaissance, un collègue, ou tout simplement les victimes et les disparus. Pour moi c’était le lendemain de cette journée noire, un jour particulièrement triste et endeuillé, je venais d’apprendre la perte d’un collègue (non Musulman !) dans l’attentat de la station Maelbeek et je reste encore aujourd’hui bouleversée.
Depuis les attentats du 22 mars, je me suis replongée dans un passé que je croyais « révolu » ou du moins ne jamais devoir vivre à Bruxelles, je veux parler des décennies noires (de 1990 aux années 2000) qui ont frappé, détruit, meurtri toute une génération et la société Algérienne.
Ironie du sort, ce 22 mars était la « Journée contre l'oubli du terrorisme en Algérie ». Aujourd’hui c’est Bruxelles qui a été touchée et demain ? La nébuleuse n’est pas prête de s’éteindre.
Nous pleurions un ami, une connaissance, un collègue, ou tout simplement les victimes et disparus. Pour moi c’était le lendemain de cette journée noire, un jour particulièrement triste et endeuillé, je venais d’apprendre la perte d’un collègue dans l’attentat de la station Maelbeek et je reste encore aujourd’hui bouleversée.
Permettez-moi de vous faire part de la communication que j’avais posté sur mon FB, il était important pour moi de m’exprimer.
Evocation :
J’apprends ce jour le décès d'Olivier, un de mes collègues du Ministère qui était au mauvais endroit, au mauvais moment en prenant cette rame de métro à Maelbeek, ce 22 mars 2016 qui sera gravé à jamais dans nos mémoires.
Je suis toute bouleversée, meurtrie, je vous écris avec les larmes aux yeux. Il ne méritait pas ça, tout comme les autres victimes de ces actes barbares et monstrueux.
Alors qu’il souhaitait une société plus juste, plus de respect pour les gens simples, son chemin a croisé la route de la cruauté aveugle et imbécile…
Très altruiste, c’était un homme de cœur, toujours à l’écoute, au service de ses collègues et des personnes qui l’entourent. Il m’avait accueilli très chaleureusement lors de mon arrivée dans le service, il ne laissait personne indifférent.
Ce qui le caractérise était son altruisme et son envie de comprendre les choses, on restait assez tard au bureau et presque comme habitude on se prenait une dizaine de minutes et refaire le monde en quelque sorte.
Très cultivé et averti, on avait de longues discussions, on passait de l’actualité politique aux questions de société mais aussi me faisais part de ses états d’âmes personnels et professionnels, je l’écoutais, l’entendais, le conseillais et il appréciait.
Je garderai l’image de la dernière personne que j’ai vue avant de quitter le Ministère pour aller au Cabinet. Il m’a accompagné, comme il savait le faire, pour me dire au revoir et on s’était promis de se revoir bientôt, là, ces montres nous l'a retiré à jamais.
Se rendre à son travail deviendrait-il un acte de bravoure ? Sommes-nous des héros quand nous montons dans un métro ou quand nous allons prendre un avion ? Bien évidemment non. Mais sans doute devons-nous nous habituer à être des cibles. Soit.
Dans ce cas, soyons le plus nombreux possible, bougeons, sautons, dansons, … Il est beaucoup plus difficile d’atteindre des cibles en mouvement ! Alors célébrons la vie. Qu’elle soit intense si nous devons craindre qu’elle soit courte.
Pour votre bonne information et pour illustrer mes premiers propos, je vous invite à lire l’article dans DIA « De l’aéroport d’Alger en 1992 à l’aéroport de Bruxelles en 2016 : le terrorisme n’a pas changé de méthode »
http://dia-algerie.com/de-laeroport-dalger-en-1992-a-laero…/ qui présente une situation similaire dans les premières années de la terreur islamiste en Algérie.
Bien à vous,
Ghezala,

lundi 11 avril 2016

LABA asbl soutien cette belle et originale initiative du projet Autrice, celui d’un Week-end avec
Leila MEROUANE  
 le vendredi 22 avril 2016 à 17h à la Bellone et le Samedi 23 à 9h30 au PassaPorta.


COMMUNIQUE DE PRESSE
AUTRICES : LEILA MAROUANE A BRUXELLES

Un week-end à Bruxelles avec LEÏLA MAROUANE dans le cadre du projet AUTRICES
Une rencontre à la Bellone le vendredi 22 avril 2016 à 17h
Une masterclasse à PassaPorta le samedi 23 avril 2016 à 9h30

LABA asbl soutien cette belle et originale initiative 


ENVIE D’UNE INTERVIEW DE L’AUTRICE : CONTACT  LINE GUELLATI : 
0493 89 25 82

UNE RENCONTRE AVEC LEÏLA MAROUANE

Venez découvrir LEILA MAROUANE le vendredi 22 avril 2016 de 17h à 19h à la Bellone ( voir biographie ci-après).  

Le quatrième rendez-vous du projet Autrices sera organisé avec LEILA MAROUANE pour découvrir La vie sexuelle d’un islamiste à Paris, une œuvre qui est le portrait d’un homme que la « France républicaine » a cavalièrement renvoyé à sa communauté et qui , en dépit de son âge et de son « rang », est soumis au diktat affectueux de sa mère et à la pression de sa communauté ; un roman dans lequel elle pointe du doigt avec humour la difficulté de vivre entre deux cultures, de s’intégrer sans renoncer à ses racines, ses traditions.

Ce rendez-vous se déroulera en deux temps : une lecture-spectacle proposée par Ecarlate la Cie sur base des extraits du livre La vie sexuelle d’un islamiste à Paris, suivie d’une rencontre avec LEILA MAROUANE animée par Madame Hafida Bachir, Présidente de Vie Féminine.

Infos pratiques :
Réservation souhaitée
Quand ? Vendredi 22 avril 2016  de 17h à 19h
Où ? A la Bellone - Maison du Spectacle asbl - 46 rue de Flandre - 1000 Bruxelles
Entrée gratuite

Dramaturgie et mise en scène: Ecarlate la Compagnie et Layla Nabulsi
Interprétation : Elsa Poisot et Line Guellati
Régie : Valentin Boucq

Infos : Corinne Ricuort  – Coordination projet AUTRICES – ecarlateidentities@gmail.com
Tel. : 0474461765

UNE MASTERCLASSE À PASSA PORTA

Le  samedi 23 avril à 9 h30,  en collaboration avec le Réseau-kalame et Passa Porta,  est organisée une masterclasse entre Leila Marouane et Véronika Mabardi.

À l'occasion d'une conversation inédite, les deux autrices aborderont leurs pratiques et leurs parcours d’autrices. Quels moteurs, quels rituels, quels élans ces deux autrices de la Francophonie ont-elles en commun? Quelles sources et quelles ressources, quelles obsessions, quelles intentions les relient ou les séparent? Quels livres les ont portés ? Quelles références, quelles pratiques de transmission les définissent, quels sont leurs rapports au monde de l'édition, leur engagement, leur détachement dans un monde littéraire encore divisé en termes de genre, de « majorités », d’instances.

Infos pratiques :
Quand ? Samedi 23 avril à 9h30
Où ? A Passa Porta - 46, rue Antoine Dansaert - 1000 Bruxelles

Inscription obligatoire : (jauge maximale - 20 personnes). P.A.F : 25€ (20€ demandeurs d’emploi / Membres du Réseau KALAME)





LE CONCEPT AUTRICES*

*Autrice : En littérature, dérivé de Auctrix, féminin latin de Auctor (auteur)

Basée sur une idée originale d'Elsa Poisot et Line Guellati, le projet Autrices est une programmation culturelle pour la saison 2015-2016, composée de six événements mêlant des lectures-spectacles, des rencontres-débats, des masterclasses en écriture afin de faire découvrir une série d’autrices originaires d'Afrique (subsaharienne, Maghreb), Caraïbes dont Fatou Diome, Ananda Devi, Bessora, Leïla Marouane, Yanick Lahens, Leonora Miano. A travers leurs écrits, elles questionnent chacune le genre, l'actualité, la littérature, les rapports Nord-Sud, l'identité et la migration.

Coproduction : Ecarlate la Cie, Passa Porta, La Bellone, Kalame.

Avec le soutien de : la Fédération Wallonie Bruxelles Promotion de Bruxelles Promotion des Lettres, la Commission communautaire française la Ville de Bruxelles (Cellule Culture), la SACD et la Scam, le théâtre Varia, le magazine Axelle édité par Vie Féminine, l’asbl Echanges et Synergie, le Groupov, La Chaufferie Acte1, La Boutique Culturelle, l’Arbre de Diane, la librairie Tulitu, le Librex,  FPS, le CEDEM ,  Les Amitiés Belgo-Algériennes, CEC (pour les rencontres avec Fatou Diome et Ananda Devi)


BIOGRAPHIE DE LEÏLA MAROUANE

Leïla Mechentel est née en 1960, à Djerba, Tunisie, où ses parents, jeunes résistants algériens, étaient exilés. A l'indépendance de l'Algérie, en 1962, sa famille regagne le pays. Elle entre à l'Institut des langues Étrangères (ILE), travaille dans des rédactions francophones comme correctrice et journaliste. En 1989, ses chroniques suscitent la colère de ses lecteurs. Lettres de menace et d’injures se succèdent ; agressée, elle se réfugie à Alger et entre dans une clandestinité qui inspirera nombre de ses romans, dont Le Châtiment des hypocrites. Exil à Paris. Puis retour en Algérie car elle pense que la lutte doit se faire sur place. Sa mère la convainc de revenir à Paris. En 1994, elle prend la nationalité française, poursuit des études de lettres à Paris VIII et commence l'écriture de La Fille de la Casbah (1996), roman signé sous un pseudonyme. Ainsi est née Leila Marouane. En Algérie, ses livres sont vendus sous le manteau. Pour elle, impossible d’y retourner tant que « les lois seront en défaveur des femmes ». La Vie sexuelle d'un islamiste à Paris (2007), reçoit un très bon accueil de la presse et du public algériens, mais ne s’y vend pas. Longtemps persuadée qu'elle retrouverait son identité une fois la paix revenue en Algérie, elle s'installe mentalement et définitivement en France, où naît son premier enfant.

La vie sexuelle d’un islamiste à Paris
Mohamed, 40 ans, banquier, pieux musulman et expert en religion, a pris une décision aussi secrète qu’irrévocable : déménager de Saint-Ouen où il vit toujours avec sa mère pour Saint-Germain-des-Prés, et en finir avec l’abstinence sous toutes ses formes…

Ce roman met avec humour le doigt sur la difficulté de vivre entre deux cultures, sur la difficulté de s’intégrer sans renoncer à sa famille, à ses racines et à ses traditions.
Avec cette autopsie implacable de l’univers d’un homme entre deux cultures, ligoté par la religion, la famille et la mère toute-puissante, Leïla Marouane s’affirme comme la romancière la plus originale et la plus inspirée pour dépeindre les inhibitions d'une communauté et le racisme inhérent aux sociétés européennes



Relever le Vivre ensemble  
La Mémoire, l'histoire, à son importance.


Après ces attentats, il est bon de rappeler que le Vivre ensemble a toujours exister et les actes d'humanité sont légion. Un bon rappel surtout en cette période de troubles et de grande confusion !

la Mémoire à son importance, voici un épisode méconnu de la Seconde Guerre Mondiale, l'histoire des Imams qui ont sauvés les Juifs à Paris.

Voici l'histoire d'Abdelkader Mesli :

CES IMAMS QUI SAUVAIENT LES JUIFS...  Ces JUSTES qui ont sauvé les Juifs et qui n’ont même pas été officiellement répertorié et reconnus.

En ces moments troubles et de grandes confusions, il est bon de faire ce rappel.
Durant la Shoah, de nombreux Imams ont payé de leur vie le fait de cacher des milliers de juifs dans les différentes mosquées de France. Parmi ces musulmans courageux, Abdelkader Mesli, orphelin et ancien ouvrier algérien. Il confectionnera des certificats de confession musulmane pour protéger les juifs et multipliera les actions pour tromper Police & Gestapo. Il sera finalement attrapé, déporté puis torturé dans des camps de concentration nazis, sans JAMAIS lâcher une seule information aux nazis, pour protéger les civils juifs innocents.

Parce que la Shoah est un drame de l'humanité toute entière, essayé de falsifier ou révisionner son histoire est plus qu'une honte, c'est un crime. D'ailleurs, AUCUNE CONDAMNATION PUBLIQUE DE CES PROPOS (pourtant condamnables) ne s'est fait entendre à ce jour.



Les Attentats du 22 mars 2016, jour noir, resteront dans les mémoires de tous les Belges 
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Hommage

Nous sommes à 20 jours des attentats de Bruxelles et nous apprenons que notre chère capitale n’était pas directement la cible. Les attentats devaient se faire en France !

Depuis les attentats du 22 mars, je me suis replongée dans un passé que je croyais « révolu » ou du moins ne jamais devoir vivre en Belgique, je veux parler aux décennies noires (de 1990 aux années 2000) qui ont frappé, détruit, meurtri toute une génération et la société Algérienne. 

Ironie du sort, ce 22 mars était la « Journée contre l'oubli du terrorisme en Algérie ».  Aujourd’hui c’est Bruxelles qui a été touchée et demain ? La nébuleuse n’est pas prête de s’éteindre.

Nous pleurions peut-être chacun un ami, une connaissance, un collègue, ou tout simplement les victimes et disparus. Pour moi c’était le lendemain de cette journée noire, le jour de notre Conseil communal, un jour particulièrement triste et endeuillé, je venais d’apprendre la perte d’un collègue dans l’attentat de la station Maelbeek et je reste encore aujourd’hui bouleversée.

Permettez-moi de vous faire part de la communication que j’avais postée sur mon FB, il était important pour moi de m’exprimer.

Evocation :

J’apprends ce jour le décès d'Olivier, un de mes collègues du Ministère qui était au mauvais endroit, au mauvais moment en prenant cette rame de métro à Maelbeek, ce 22 mars 2016 qui sera gravé à jamais dans nos mémoires. 

Je suis toute bouleversée, meurtrie, je vous écris avec les larmes aux yeux. Il ne méritait pas ça, tout comme les autres victimes de ces actes barbares et monstrueux.
Alors qu’il souhaitait une société plus juste, plus de respect pour les gens simples, son chemin a croisé la route de la cruauté aveugle et imbécile…

Très altruiste, c’était un homme de cœur, toujours à l’écoute, au service de ses collègues et des personnes qui l’entourent. Il m’avait accueilli très chaleureusement lors de mon arrivée dans le service, il ne laissait personne indifférent.
Ce qui le caractérise était son altruisme et son envie de comprendre les choses, on restait assez tard au bureau et presque comme habitude on se prenait une dizaine de minutes et refaire le monde en quelque sorte. 

Très cultivé et averti, on avait de longues discussions, on passait de l’actualité politique aux questions de société mais aussi me faisais part de ses états d’âmes personnels et professionnels, je l’écoutais, l’entendais, le conseillais et il appréciait.

Je garderai l’image de la dernière personne que j’ai vue avant de quitter le Ministère pour aller au Cabinet. Il m’a accompagné, comme il savait le faire, pour me dire au revoir et on s’était promis de se revoir bientôt, là, ces montres nous l'a retiré à jamais.

Se rendre à son travail deviendrait-il un acte de bravoure ? Sommes-nous des héros quand nous montons dans un métro ou quand nous allons prendre un avion ? Bien évidemment non. Mais sans doute devons-nous nous habituer à être des cibles. Soit.

Dans ce cas, soyons le plus nombreux possible, bougeons, sautons, dansons, … Il est beaucoup plus difficile d’atteindre des cibles en mouvement ! Alors célébrons la vie. Qu’elle soit intense si nous devons craindre qu’elle soit courte.

Au revoir cher Olivier, repose en paix là où tu seras, nous ne t’oublierons pas.
Pensée à toutes celles et ceux qui ont eu le plaisir de te connaître, 
Mes sincères condoléances à tes parents et tes proches.



Pour votre bonne information et pour illustrer mes premiers propos, je vous invite à lire l’article dans DIA « De l’aéroport d’Alger en 1992 à l’aéroport de Bruxelles en 2016 : le terrorisme n’a pas changé de méthode »
http://dia-algerie.com/de-laeroport-dalger-en-1992-a-laeroport-de-bruxelles-2016-le-terrorisme-na-pas-change-de-methode/ qui présente une situation similaire dans les premières années de la terreur islamiste en Algérie.

AIMEZ-VOUS les uns, les autres, allez à l'essentiel, ne vous focalisez pas sur des futilités, on est peu de choses, la vie est tellement fragile et parfois si courte ...

C’était juste envie de partager un sentiment du moment qui n'engage que moi.